Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

 

 

 

Les badauds commencèrent à se masser autour de nous, j’entendais quelqu’un crier :

_ C’est un accident, appelez une ambulance. Heureusement il a un sacré réflexe le Monsieur.

_ Ouvre tes yeux, mon garçon, ouvre, je lui donnais quelques petites claques. Il ouvrit doucement un œil, puis deux. Ouf ! Ton heure n’a pas encore sonné mon petit. Comment tu t’appelles ?

_ Johnny Belle gueule !. Je m’excuse et merci Monsieur.

_ Il n’y a pas de quoi. Parle moi et ne te fermes pas les yeux. Ta jambe gauche est cassée et peut être aussi ton poignet droit.

Eh, C’est toi son copain ?  Je m’adressais à un garçon qui se penchait légèrement vers Johnny en pleurant à chaudes larmes.

_ Oui Monsieur, c’est mon meilleur copain, nous sommes dans la même classe. Je m’appelle Christopher, Monsieur.

_ Ecoutes, il est sonné, mais ce n’est pas très grave, avec quelques mois de rééducation il sera tout neuf. Voici ma carte, une fois installée à l’hôpital du comté, tu me donneras des nouvelles, d’accord ? ---  OK ?, je passerai le voir dès que possible. Ne t’inquiète pas. Voilà les ambulanciers et le chef de gare.

_ Je pense qu’il a la jambe gauche fracturée et peut être aussi le poignet droit, je constate, mais pas très sûr. Il est encore groggy, son pouls 132.

_ Nous le prenons en main et vous ça va, Monsieur ?

_ Ça peut aller, juste plus de peur que de mal. Jacques désignait l’ado. Lui, c’est Christopher son copain, il peut l’accompagner ?

_ Oui pas de problème, Monsieur. Faites place s’il vous plait. Nous prenons en main. C’est fini, clama l’ambulancier. 

    J’entendais des compliments et des applaudissements. Je les rendis avec un beau petit sourire. Quelques minutes plus tard, je vis arriver mon train de 7h25.  

 

 

     

 

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