Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

   Ce qui ne nous donne pas beaucoup de temps pour trouver une solution. Est-ce que vous avez un Weblog Net, Annie ?

_ Oui, j’en ai un, Monsieur.

_ Alors vous réfléchissez et trouvez des mots qu’il fallait. Il se retournait la tête et s’adressait à Ricky.

 Ricky, notre affaire, ça va prendre combien de temps, estimez-vous ?

_ Une demi-heure tout au plus, Jacques.

_ Bien, je ne reçois plus personne, jusqu’à midi-dix.

Par la suite nous aurons une vingtaine de minute pour la mise en forme et la publication du Weblog Net. (Il ouvrait son porte-feuille et sortait deux billets de cent Ecus). Tenez Annie ! Il y en a assez ?

_ Oui, Monsieur, c’est largement assez.

_ Allons y Ricky.

    Les deux hommes se dirigeaient vers les cages d’ascenseurs, Ricky avait l’air un peu inquiet,  il appuya sur le bouton d’appel. On entendait arriver l’un des ascenseurs. Ricky sortit de sa poche de pantalon un petit trousseau de clés dont il introduisit une des clés spéciale dans la serrure située en haut du panneau des touches des étages en composant machinalement le code secret joint. Ils montèrent directement à la terrasse de la Tour.

   Un magnifique chalet tout en bois d’architecture canadienne, en forme de U, arboré d’arbustes à floraisons échelonnées du printemps à l’automne. Ces divers arbustes de haies jouaient un rôle d’écran de couleur du plus bel effet et odorant. Les Forsythias Lynwood à fleurs jaunes, les Groseillier à fleurs roses foncées, les Seringat Natchez à fleurs très parfumées sucrées blanches, les Rosa Rugosa Rubra, les Buddléia Nanho purple appelé aussi l’arbre papilionacé et tant d’autres. Ainsi que des dizaines de variétés de rosiers buissons à grosses fleurs fort parfum de girofle, de rosiers à fleurs groupées et certaines variétés anglaises, belles, pleines et parfumées, offrant une longue floraison de la fin du printemps au début du de l’automnes. Ricky s’installait du côté l’aile gauche du chalet, il prononçait quelques mots incompréhensibles face au boîtier digital, quelque chose qui ressemblait aux dialectes Khmers, qui voulaient dire que « je suis de retour ». Puis une voix péremptoire disait : « content de vous revoir », et la porte s’ouvrit. Les deux hommes s’engouffrèrent dans le somptueux appartement, pendant que la porte se refermait doucement derrière eux.

 

     

 

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