Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

Elle jeta un coup d’œil sur l’horloge électronique du tableau de bord « …. Me reste deux minutes… ».

Elle ferma lentement ses paupières, un flash survint. Puis ses yeux grands ouverts fixèrent de nouveau la façade de la résidence avec une impression étrange. « Mais bien sûr, c’est la grande maison dans mes rêves, la ressemblance est frappante, stupéfiante, jusqu’aux corniches de style oriental, temples ou pagodes, chinoises ou japonaises, peu importe c’est quand même bigrement bizarre ».

Son rythme cardiaque s’accéléra, un petit frisson parcouru son corps, pourtant il faisait presque 25°c dans l’habitacle. Le doute s’installa en elle.

 « Alors qu‘est-ce je fais ? Eternelle question. J’y vais ou je n’y vais pas ? Et puis, au diable… ».

Elle descendit du 4x4 et referma la portière en la claquant d’un coup sec. Machinalement elle verrouilla les portières avec son biper, puis se dirigea vers la porte d’entrée.

 _  Quelqu’un sonne à la porte, grommela Rose.

_ J’y vais, disait  Gaby.

_ Non, tu finis ton assiette, s’il te plaît.

 Elle posa ses couverts, essuya sa bouche, poussa sa chaise un peu vers l’arrière, se leva en direction de la porte d’entrée et l’ouvrit.

Elle fixa, bouche bée,  la belle inconnue.

C’est vrai qu’elle était extrêmement séduisante avec sa soyeuse chevelure brune, ses sourcils bien dessinés et une grosse bouche rouge à peine maquillée  et un corps élancé aux longues jambes. La poitrine pleine qui tendait le pull de laine noire, se souleva un peu. Elle avait quelque chose en elle, comme une fleur ou un parfum qui faisait vibrer vos neurones, faisant  courir vos plus belles  imaginations. 

     

 

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