Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

_ Rose s’agrippa l’avant bras de Mélanie en disant, merci mademoiselle Mélanie.

_ Je vous en prie, appelez-moi Ninie.

_ Vous avez plutôt de la chance. Car si vous aviez regardé par le judas avant d’ouvrir la porte, vous seriez tombée et vous vous seriez coincé

derrière la porte d’entrée. Dites Rose, je peux vous appeler Rose. Comment cela fait, que ma présence donne tant d’effet à vous et aussi à un monsieur, tout à l’heure que j’ai rencontré sur le chemin en venant ? Vous avez vu un fantôme ?

_ En effet, j’ai cru voir Madame, Lilie je veux dire, elle était la maîtresse de la demeure. Vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau. Si j’ose dire ainsi.

_ Pardonnez – moi, Rose, Emilie, Comment ?

_ Emilie Beaumont.

_  « C’est y est, papa, je l’ai trouvé », elle murmurait en joignant les deux mains devant sa bouche. Oui Rose, je suis de la famille, Mélanie serrait Rose dans ses bras en lui donnant un gros bisou. Mais pourquoi, vous dites : Elle était.

_ Oui, ça fait quelques années déjà, que madame nous a quittés.

 Rose ne savait plus où elle habitait. Elle avait l’air un peu hébété, confuse, mais très heureuse en même temps. Depuis longtemps, elle n’avait pas eu cette tendresse, Lilie lui faisait la même chose quand elle était contente, heureuse, excitée, elle la serrait dans ses bras et lui faisait aussi un gros bisou, comme Ninie venait de lui faire. Expliquez – moi, Ninie. Je suis complètement perdue, vous me comprenez, n’est-ce pas ?

     

 

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