Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

    

Oui, je me souviens de ce dernier foutu après-midi là. Tu me manques tellement, papa.

_ Eh ! Eh ! David, mon copain, mon pote, ça va aller. Je suis là, demande-moi tout ce que tu veux. Tu m’as fait chialer aussi.

_ Merci Stef,  je sais, t’es le meilleur copain que j’ai jamais eu.

    David se leva et se dirigea dans la salle de bain pour se rafraîchir le visage et Stef le suivit.

_  Bon, si on allait essayer de voir un peu plus clair, dit Stef. Si j’ai bien compris ton parrain, il n’y a pas une chance sur un milliard qu’il soit encore vivant, Francky, car, à priori, il est mort dans les bras de ton parrain. Mais avant de mourir il a dit qu’il s’était fait donner et qu’il y avait une taupe dans la maison, un certain crâne d’œuf ou peau de fesses, c’est ça ?

_ Oui ! Et mon parrain lui avait promis de faire payer ce salopard.

_ Et ton parrain a dépensé une fortune pour le coincer. Là dessus, je crois à la version de ton parrain. Tu sais, on n’est pas aux Etats Unis, où la CIA ou le FBI pratiquent ce qu’on appelle la protection de témoin. Si c’était le cas, ton père et toi, vous auriez été obligés de changer de nom et de vie. Tu vois la merde que ça entraîne. La preuve toi, tu t’appelles toujours David Lucas, tu habites toujours la même adresse, t’as toujours tes proches. Ton vieux est bien mort, je suis désolé, c’est  donc quelqu’un qui s’est fait passer pour lui. Un certain Tommy, c’est ce qu’affirmait ton parrain.

     

 

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