Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

   

 

Nous allâmes visiter le Manoir. Pendant un laps de temps, je les laissais faire le tour intérieur de la maison. Je ne savais pas ce qu’elles se racontaient, mais Mégane fût surexcitée. Pourtant rien d’extraordinaire, ce n’était qu’un tout petit village, qui n’avait guère évolué, aussi bien du point de vue civilisation que du nombre d’habitants,

Restant entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix habitants, pas plus, depuis un siècle, d’après les dires de l’agent immobilier.

Le dimanche midi nous reprenions la route du retour, elle me disait :

« _ Chérie tu sais, je vais acheter le Manoir. 

_ Ah oui, avec quels sous ? Le rêve est toujours beau.

_Je ne sais pas pour l’instant, mais je l’aurais.

_  À moins que tu gagnes au loto, Meg.

_C’est une bonne idée et merci je savais que je pouvais compter sur toi, ma poule. »

 _ Et alors ?

_ Et alors, retiens ton souffle, justement avant hier, elle m’a appelée :

« _ C’est toi, ma poule ? Devine ? 

_ Qui veux-tu que ce soit. Et devine quoi ? 

_ Le Manoir est à moi, ma poule.

_ Comment çà, il est à toi ?

_ Oui !  ! !   Tu te rappelles en rentrant du week-end, j’ai suivi ton conseil, j’ai joué au loto et bang le tirage, j’ai gagné 300.000 Ecus, juste ce qu’il faut pour le Manoir. Jane, ma poule, tu es toujours là ? 

_ Oui ! Oui ! Je t’écoute.

_ Alors prépare-toi pour le week-end prochain, avec des balais et des seaux pour le ménage. »

 _ Alors ma grande ! En entendant ces dires, J’étais bouche bée. Voilà, c’est quand même dingue, cette histoire, tu ne trouves pas Jenny ?

_ Pour te dire, je reste sans voix, petite sœur.

 

 

     

 

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