Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

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   La détonation du colt 45 Double Eagles du professeur rendit hystérique la plupart des otages. Certains tremblèrent de tout leur être comme une dernière feuille dans un arbre mourrant. Un vieux monsieur choqué, effrayé, planté derrière un fauteuil, commença à uriner sans pouvoir s’arrêter. Dehors les gros flocons de neige continuèrent leur chute de plus belle. Les deux tireurs d’élites planqués au-dessus du dôme de la gare centrale commencèrent à râler comme un marchant de poissons insatisfait de ses ventes :

_ Nom de dieu, de dieu, ça caille les meules et on y voit que dalle, avec ce putain de temps, si j’en aperçois un,  je le plombe.

_ Allons ! Allons ! Cool mec, rétorqua son copain.

 

   Becky sortit du bocal QG où le professeur était en train d’effectuer le transfert des iris du directeur de la banque au boîtier bio-métrique et s’approcha vers Jacques, le médecin et le blessé où le sang s’altérait rapidement, devenant liquide sur les bords, s’épaississant en son centre, dégageant une odeur à la fois suave et putride. Soudain elle crut entendre « Monsieur KOP, je ne survivrai pas. Dites à mon père que je l’aime depuis toutes ces années malgré notre mésentente, que je regrette.

_ Tu lui diras, mon garçon. J’en suis certain ».

     

 

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