Je
me faisais beaucoup de souci en voyant son état inhabituel et inquiétant,
elle n’arrêtait pas de tourner en rond. Etant
donné qu’il faisait tard, je lui proposais d’aller dîner et surtout
de bien dormir pour attendre le lendemain calmement. Le
matin, après le petit déjeuner, nous pointions à l’agence immobilière
sur la Grande Rue, repérée la veille au soir. Ce qui était étrange,
c’était que la dame de l’agence semblait impatiente de nous voir. Elle
se leva et s’adressa à Mégane : _
Bonjour Mademoiselle, je vous attendais pour votre visite du Manoir
des Mille Etangs. _
Je sais, répliqua Mégane. Alors
ma grande, j’ai demandé à la dame de l’agence où se trouvaient les
toilettes….je ne me sentais pas bien !!! Nous
allâmes visiter le Manoir. Pendant un laps de temps, je les laissais
faire le tour intérieur de la maison. Je ne savais pas ce qu’elles se
racontaient, mais Mégane fût surexcitée. Pourtant rien
d’extraordinaire, ce n’était qu’un tout petit village, qui
n’avait guère évolué, aussi bien du point de vue civilisation que du
nombre d’habitants, Restant
entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix habitants, pas plus, depuis un siècle,
d’après les dires de l’agent immobilier. Le
dimanche midi nous reprenions la route du retour, elle me disait : « _
Chérie tu sais, je vais acheter le Manoir. _
Ah oui, avec quels sous ? Le rêve est toujours beau. _Je
ne sais pas pour l’instant, mais je l’aurais. _
À moins que tu gagnes au loto, Meg. _C’est une bonne idée et merci je savais que je pouvais compter sur toi, ma poule. »
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