Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                    

 

 

  

   

Je disais à madame Marie que je n’avais pas le temps de parcourir tous les documents en ma possession. Mais sachez les filles, que néanmoins j’ai pris connaissance de l’historique de ce domaine.

Ce manoir probablement bâtit au seizième siècle et agrandit vers le dix-neuvième a un maître d’œuvre inconnu. A l’intervalle de ces époques, le manoir a changé quatre fois de propriétaire. Ce n’est qu’au milieu du dix-neuvième que la dynastie Cross s’installa jusqu’à ce jour.

_ Et maintenant c’est Mégane Dubois heureuse élue du lieu, intervient Jane avec un sourire complice.

_ Exact ! Ma poule et en partie grâce à toi. Et toi aussi Jenny, tu fais partie de la famille.

_ Je n’en doute pas une seconde Meg.

_ Bon je continue : Vous voyez ces six chien-assis à l’étage et il y en a six autres derrière, sur l’autre pente du toit.

_ Petite sœur, tu les vois toi ? Moi non.

Tu nous fais marcher Meg.

 _Moi non plus, je ne vois que les lucarnes, s’exclama Jane, mais pas les toutous ?

Mégane éclata de rire, les larmes aux yeux et pliée en deux.

_ Non pas les toutous les filles, j’avoue que vous n’êtes pas les premières à chercher les toutous. Moi également, la première fois que Jessy m’a dit : Tu vois ces six chien-assis ? J’avais beau chercher, je ne les trouvais pas non plus. Je m’étais levée, direction mon bureau. C’est alors, qu’il m’interpellait, où vas-tu petite fleur ? Je vais chercher une loupe, je crois que mes yeux me font défaut. C’est alors qu’il se mit à rire de bon cœur. Non tu n’en as pas besoin, reviens pour que je t’explique.

_ Et alors ? S’impatienta Jane.

_ Vous avez partiellement raison.

 

 

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