Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                    

 

 

 

Je me souviens qu’au début, je couinais tout doucement, puis de plus en plus fort en crescendo, ensuite je hurlais, enfin à chaque mouvement de va et vient, je sentais que mon cœur allait s’arrêter. Je lui suggérais de faire une pause ; « Une pause mon amour ! Il me disait, ok ! Chérie, on reprendra tout à l’heure,  si tu préfères.». Si je le laissais faire, il pouvait  me faire l’amour pendant des heures. C’était vraiment géant. Max m’avait fait découvrir ce qu’est un orgasme, une jouissance que je ne peux vous décrire  les filles. Il faut savourer et vivre dans cet instant magique. Oui, je sais désormais ce qu’est le point G.

J’aimais mon Max, mais cette situation ne pouvait plus durer et c’était néfaste pour mon équilibre. Donc une décision s’imposa en moi, il fallait que je prenne mon courage corps et âme pour lui annoncer  que je voulais mettre fin à notre relation. Sinon j’allais perdre mon identité et ma raison de vivre.

_ Alors ! Qu’as-tu donné comme raison ? Intervint Mégane.

_ La vérité, les filles, juste la vérifié, je lui annonçais que je voulais mettre fin à notre relation, que si on restait ensemble, j’allais me détruire.

_ Quelle a été sa réaction ?

_ Je crois qu’il a été sonné debout les filles et je n’étais pas fière de moi. Mais c’est un homme fort, il se remettra, mon Max.

_ Mais quand même, rétorqua Mégane, Jenny chérie, tu l’as condamné pour un crime qu’il n’avait pas encore commis. C’est dur à avaler, tu ne crois pas ?  Il devait t’en vouloir à mort, vu tout son amour pour toi.

_ Il faut qu’il grandisse, c’est la vie et il grandira.

_ Et maintenant, tu retrouves ton équilibre, comme tu l’espérais ?

_ Pas complètement, mais c’est mieux ainsi.

 

 

 

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