Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                    

 

 

 

En suivant les regards de Mégane, les deux sœurs commencèrent à avoir une sensation forte désagréable.

 

_ Il est toujours là, ton papillon ? Intervint de nouveau Jane.

_ Oui ! Et il est quelque peu excité, et  j’ignore pour quelle raison.

_ Continue Meg chérie, et ensuite qu’as-tu choisi comme robe ?

_ Il n’y avait pas qu’une garde-robe, mais tout un pan de mur. Elles étaient toutes magnifiques. Le choix était impossible. Je ne savais quoi choisir, les filles. Je sentais qu’il m’observait de la tête aux pieds. Puis il sortit une robe bleue en soie de Chine, légèrement décolletée, sans manche et ingénieusement brodée à la main, du côté cœur, deux fleurs de pivoine de Chine au couleur jaune éclatant.

 _ Il me disait : elle est faite pour vous Mégane, vous avez la même taille que ma pauvre mère.

_ Je lui répondais : Je ne peux pas l’accepter, Jonathan.

_ Jessy ! Appelez-moi, Jessy ! Nous sommes pressés, je vous en prie, portez la et allons-y. Si vous voulez toujours prendre les photos du lauréat, mon père.

 

Comme le bonheur ne vient pas seul, la même année, j’ai eu le Prix du jeune journaliste. Dès lors nous ne nous sommes plus quittés.

_ Le sexe ? Meg chérie. Le sexe ! Insista Jane.

_ Le sexe, ma poule, je ne me plains pas. Nous faisons l’amour à notre rythme et en crescendo. Rien d’extraordinaire, ni comparable à Max, mais nous progressons dans ce domaine. Jessy adorait après l’amour. Je l’emmenais parfois dans une autre dimension pour nous ressourcer.

_ Comment çà, dans une autre dimension ?

 

 

 

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