Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                    

 

 

  

_ Oui, je vois, ma grande et je les envie autant que je les adore.

Mégane sauta au cou de Jessy.

_Salut toi, comme tu m’as manqué mon amour.

_ Toi également, tu m’as beaucoup manqué, p’tite fleur.

Ils s’embrassaient, l’un contre l’autre, comme s’ils s’étaient perdus de vue depuis des décennies.

_Je vais dire bonjour à Jenny et Jane, p’tite fleur,

_ Bonjour Jenny, bonjour Jane. On dirait que votre nuit entres filles a été bien agitée !

_ Oui Jessy, bien agitée, on peut le dire, répliqua Jenny.

_ Où se trouve la cuisine, p’tite fleur ?

_ Juste là ! Elle lui montre la grande porte coulissante et vitrée en dessous de l’escalier.

_ Dans dix minutes, les filles, le petit déjeuner sera servi, clama-t-il.

 

C’est méga top cette cuisine, se disait Jessy, mieux que celle à la résidence, mais quel bordel, elles ont dû s’éclater hier soir, les filles.

La salle de séjour était de nouveau bien arrangée, comme la veille. Après quelques minutes dans la salle de bain, les filles se sentaient en mesure d’affronter une nouvelle journée dominicale.

_ Nous prenons le petit déjeuner au comptoir, les filles, vu l’état de la table à manger… Vous êtes d’accord ? S’enquit Jessy avec un petit sourire bon enfant aux lèvres.

_ D’accord, mon amour, répliqua Mégane, nous avons eu une nuit très mouvementée. C’est toute une histoire, je te raconterai plus tard. Qu’as-tu ramené de bon pour le petit déjeuner ?

 

 

 

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