Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

  

 

 

 

_ Nom de nom de dieu, de dieu ! Rudy avait raison ! C’est une chambre de torture.

_ Non Lieutenant ! rétorqua Lawson, c’est une chambre de mise en scène pour du pur sadomasochisme.

_ Pour moi, c’est la même chose, ils sont fous alliés, animé d’un vice bestiale, ces gens là. Vous remarquez, il y a du sang séché partout, sur les barreaux de la tête de lit, au plafond et aussi sur le mur, là ! Il montra du doigt. Ça devait être du vrai massacre, une boucherie pour être plus précis.

 Pendant ce temps l’inspecteur Thomas mitraillait de photos tous les emplacements balisés par le lieutenant Lawson. Et Mégane en fit autant pour agrémenter ses articles. Tandis que l’Inspecteur Vincenzo, aidé par sa lampe ultra-violet,  décollait le sang séché et relevait les empreintes digitales; l’Inspecteur Tony sortit son scalpel et découpa un gros morceau de matelas imprégné également de sang séché.

_ Inspecteur Thomas, vous prenez un sac et mettez tous ces instruments de torture, elle lança un petit sourire au Lieutenant Kévin. Ce sont des pièces à conviction, Lieutenant.

_ Si vous pouvez, prenez un camion et videz-moi cette pièce, s’il vous plaît, dit Mégane. Puis elle se retourna vers le lieutenant Kévin, vous connaissez une société de nettoyage ? Pouvez-vous m’envoyer un Cleaner ? La facture sera pour moi, Lieutenant.

_ Bien sûr, Mademoiselle.

_ Merci Lieutenant.

_ Lieutenant Kévin ! Clama Lawson, nous avons terminé. Le camion, ce sera pour demain, Mlle Dubois.

_ Merci Mme Lawson, S’il vous plaît, messieurs, j’aurais encore besoin de votre concours. Nous refermons uniquement les volets des chambres, les fenêtres et les portes resteront ouvertes. Merci infiniment Messieurs.        

 

 

 

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