Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

          

  

Cette maudite porte continuait toujours à couiner et l’avait rendu hystérique. Alors j’étais pliée de rire, en l’observant. Marie marqua une pause, puis… Cette maudite petite porte n’eut pas seulement rendu folle Lucie durant ces années, mais, elle avait pris également 23 ans  de ma vie. Réveillée en sueur à chaque cauchemar, je fus là, dans la pénombre, derrière cette fenêtre à guetter l’apparition de ma petite sœur Lucie. Sur ces mots, les larmes continuèrent à dégouliner le long de ses joues et hoqueta. Je regrette de pleurer autant.

_ Jenny prit sa main et lui susurra.  Il ne faut jamais regretter ses larmes.

_ Avait-elle souffert, Docteur ?

Sans trop entrer dans les détailles, jenny ne lui révélait que l’essentiel.

_ Nous avions décelé une grande quantité de drogue dans nos analyses toxicologiques. Nous pensions qu’elle était inconsciente, à l’instant du drame. Il est peu probable que Lucie ait souffert.

_ Merci docteur !

_ Lucie est prête, vous pouvez venir la chercher à l’Institut B. Gate. Je suis à votre disposition. Voici ma carte ! Jenny la glisse dans la poche du gilet de Marie. Nous devons prendre congé, le lieutenant et moi. Soyez forte Madame Marie.

_ Merci encore Docteur Douglass.

Toutes deux firent demi-tour et rejoignirent les hommes attendus dans le salon.

Le lieutenant se leva et lui assura que…

_ L’enquête est en cours, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir,  s’il le faut, je remuerai ciel et terre. Je trouverai son assassin, Madame.

 

 

 

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