_Salut
Meg, chérie, t’es ravissante ! Désolé de mon retard, j’suis
retardée par un client habituel. _
T’inquiète, salut ma poule ! Toi également, t’es aussi belle
que le jour. Ça va comme tu veux ? _
Je suis contente qu’on déjeune ensemble aujourd’hui. J’avoue que
depuis le dernier week-end désastreux, les esprits sont quelque peu
perturbés. J’avais l’impression que je suis restée coupé du monde
rationnel, à part de m’informer par tes articles du Point
du jour. _
Pauvre chérie, je compatie, mais par contre tu as de la chance d’être
resté à l’écart de cette terrible affaire. Tandis que moi, j’en ai
pris un bain. _
Comment cela, explique Meg ? _
C’est vrai que Jenny et son équipe ont fait un excellent boulot,
l’identification de la victime Lucie Leclerc, la sœur de Marie, propriétaire
de l’agence immobilière de Mille-Etangs. Tu te rappelles de cette dame ? _
Evidemment, Comment pourrais-je oublier ? D’ailleurs il me semblait
qu’elle était particulièrement attachée à toi, Meg. Et j’ignorais
toujours la raison ? _
Je vais te dire pourquoi. Il s’était passé quelque chose inattendue,
inexplicable et inexpliquée, lors de la projection holographique. C’était
sacrément impressionnant, j’étais hallucinée et fascinée en la
voyant prendre forme. Cette Lucie était moi, sans équivoque. Une
ressemblance à couper le souffle. C’était complètement irrationnel,
en tant que journaliste et je le suis ; cela m’induit à reconsidérer
tous mes points de vue théorique, intensément pragmatique, vers une
autre façon de voir les choses avec un nouveau regard dorénavant. _ Voilà, je sais pourquoi ! Intervint Jane.
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