Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

                                                                      

        

 

Le juge regagna son perchoir et leur fit signe de s’assoir. Il balaya rapidement la salle d’un regard, aux jurés, la défense, l’accusation et les trois enquêteurs.

_ Je vois que tout le monde est présent, puis il prononça : L’audience est ouverte !

 Pour que les jurés aient pu avoir plus de clarté en sus des dossiers en leur possession, le juge fit venir à la barre des inspecteurs les uns après les autres pour entendre leurs dires à vive voix sur les différents travaux d’investigations de ce procès des Mille-Etangs.

Tout d’abord, ce fut Jenny à la barre, elle tentait d’expliquer, avec passion et concise, les différentes phases d’analyses obtenues, du début de la découverte des ossements jusqu’à l’identification de la victime, par son équipe d’anthropologue de l’Institut B. Gate. Expliquant, comment la victime a été assassinée et dans quelle condition.

 Ensuite au tour de la lieutenante Lawson, responsable de l’équipe police scientifique et technique d’apporter des éléments constituants des preuves irréfutables laissés par les meurtriers lors du crime. La découverte de la chambre 109, dite chambre des fantasmes, le lieu du crime, lors de la perquisition du manoir. Toutes les analyses des preuves, empreintes digitales et ADN recueillies sur le lieu s’avéraient concluantes. Elle insista sur la pièce maîtresse, prise en photo le cliché No 23.

 

Enfin, ce fut le tour du lieutenant, sur les recherches par prospection géoradar et sondage marine de la propriété du manoir. 

Les exposés avaient duré plus de trois heures.

 

 

 

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