Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

 

 

                  Je faisais demi-tour direction les toilettes, toutes les portes étaient ouvertes, sans aucun signe de vie. Puis quelqu’un me tapa doucement sur mon épaule gauche et me disait :   

- il faut y aller, monsieur.

_ Monsieur l’agent, avez-vous remarqué ce couffin? Je pense que quelqu’un l’a abandonné.

_ Si c’est le cas, voudriez-vous vous en occuper s’il vous plaît, et nous verrons à l’arrivée, à la Gare centrale, pour l’instant j’ai encore une autre voiture à faire descendre. Je lancerai un appel pendant le trajet, un message de recherche des parents du bébé…… On y va monsieur !! Tenez bien la rampe et descendez prudemment, puis je vais vous passer le couffin.  Ok ! Ça va ! Vous le tenez, monsieur ?

- Jacques, disais-je.

- C’est promis et vraiment désolé de ne pouvoir faire plus monsieur Jacques, à tout à l’heure.

 En montant dans la voiture d’en face, Ben m’attendait et me donnait un coup de main, il pris le couffin et s’avança vers les copains.

_ Eh les gars!, regardez ce que notre ami Jacques a trouvé?

   Maggy restait bouche bée, fascinée, les yeux hébétés par l’effet de surprise. Elle se ressaisit et dit :

_ Ben, tu  poses le couffin entre Johnny et moi, et tu te mets en face, à côté de Jacques et François, s’il te plaît.

_ Quel beau petit bébé, il doit avoir quelques mois, deux à trois peut-être, observa François.

_ Je l’ai trouvé au coin d’une banquette, à côté de la porte de sortie. L’agent de sécurité s’est excusé de ne pouvoir le garder avec lui et il m’a demandé de m’en charger jusqu’à l’arrivée à la Gare centrale; pour l’instant il a une autre voiture à faire descendre et d’autres passagers en attente. Il disait également qu’il lancera un appel dès que le train redémarrera.

 

 

 

 

     

 

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