Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

_  Bon ! Secundo : en ce qui concerne ton problème sentimental, c’est une autre paire de  manche.

    J’ai besoin de quelques informations supplémentaires afin que je puisse me situer dans le conteste de l’époque et si possible retrouver la mémoire de ma première rencontre avec ton vieux père, Francky Lucas, ---- fiston.

_ Que veux-tu savoir ?

_ Quel âge a-t-elle Sue ? Pourquoi porte-elle le nom de Moreau, c’est ça, Moreau, tu disais ?

_ Elle a eu dix-huit ans le mois dernier.

_ Donc elle a deux ans de moins que toi ; dis-moi, si je me trompe.

_ Non, c’est exact, deux ans. Elle portait le nom de sa mère Moreau, parce que d’après Sue, son père ne  voulait pas se marier avec sa maman. Donc elle était née de père inconnu. Mais elle voyait régulièrement son père, jusqu’à l’âge de cinq ans, mais un jour madame Moreau s’est mariée avec un certain Dickinson, un  entrepreneur des travaux publics. Dès lors la nouvelle famille a déménagé pour Charlotte-ville. Comme je t’ai dit tout à l’heure, sa maman et Sue ont revu Francky au cours d’une promenade dans le centre commercial de Charlotte-ville. Ils ont même déjeuné ensemble dans un fast-food ce fameux  jour là.

_ Quelqu’un s’est fait passer pour ton père et il s’est fait piégé tout seul aujourd’hui. Ce quelqu’un ne peut être qu’un copain de longue date de Francky.

_ Tout le monde a un copain d’enfance, parrain !

_ Oui…. T’as raison fiston. Pourquoi je n’ai pas pensé à lui, Tommy Miles. C’était le meilleur ami d’enfance de ton vieux. Ça y est, j’y suis. Bon écoute-moi fiston. J’ai connu ton père quand tu avais à peine quatre ans et ta chère maman était encore vivante. Ton père était un gars formidable et très amoureux de ta mère. Je suis sûr que rien ne pouvait perturber leurs amours.

 

     

 

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