Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

_  Mes détectives collaient aux baskets de Moreno vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ils le photographiaient, filmaient partout où il allait, même aux toilettes. On avait visualisé, analysé à la loupe plus de mille photos et presque trois heures de films sur lui et sa famille du triangle d’or, La Triade de China Town. Mais pour moi, ce n’était pas encore suffisant comme preuves. Alors j’avais demandé un coup de main à un ami, un génie, un as des as en informatique pour réunir les dernières preuves incontestables. Il avait pu tracer toutes les opérations bancaires du crane en peau de fesse. Ce salopard avait des comptes en banque partout : en suisse, au Luxembourg, aux Bahamas, …la somme atteignait plus de dix millions d’Ecus. Alors je transmis tous les dossiers comme preuves irréfutables au capitaine Barnay, et on arrêta le crâne d’œuf. Je voulais le flinguer moi même pour la mémoire de Francky. Mais il s’était fait descendre deux jours avant le procès, dans sa cellule. Voilà, crois-moi fiston, il peut reposer en paix, ton père. Je lui ai promis et je l’ai fait.

 _  Bonjour Jacques mon ami, dit le grand chef Giovanni en lui serrant la main, j’suis content de vous revoir. Come va ? Et vous David mon bambino.

_ Molto bene, Grazie mile Giovanni.

_ Bien tonton Giovanni, répliqua David.

_ Jacques et David, je vous ai préparé une salade  de scampi à la Giovanni et un osso-buco comme vous adorez avec une bouteille de ma cave personnelle.

_ Merci beaucoup, vous êtes un père pour moi Giovanni.

_ Vous êtes de la famille, il faut bien manger, c’est la dolce Vita. Je vous laisse tous les deux. A tout à l’heure et bon appétit.

 

     

 

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