Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

 

 

                      

7

   

    Aussitôt raccroché le combiné téléphonique, Annie Bloch se précipita vers l’escalier, sans même attendre l’arrivée de l’ascenseur, direction le bureau d’Angéla Goldsmith, le bras droit du Big Boss, l’étage juste en-dessous, le 21ème. Elle frappa à la porte, la main gauche sur la poignée et ouvrit.

_ Bonjour mademoiselle Angéla, j’ai réussi à avoir le patron, il était dans tous ses états. Son train s’est arrêté en pleine campagne, il est bloqué pour au moins une heure. Il était furieux, car vous avez fait patienter nos hôtes japonais dans la salle d’attente. Il disait que vous étiez au courant du projet et que vous devez vous occupez immédiatement de Monsieur Nakata et monsieur Yamoushi ainsi que l’interprète monsieur Yamaha. Vous leurs présenterez mille excuses de la part de Monsieur et vous commencerez à discuter sur les grandes lignes du projet.

_ Bonjour Annie, compris, j’y vais.

   Annie sortit du bureau d’Angéla et remonta l’escalier deux par deux, 22ème étage, direction salle de réunion au fond du couloir. Une douzaine de cadres de photos noir et blanc, de dimension 70/120, illustrant les usines, les entreprises, faisant parti du patrimoine du BIFI Groupe (Business International Finance and Investissement), occupaient tout le long des deux murs du couloir jusqu’à une porte vitrée, où on pouvait lire : salle de réunion N° 202.

Bien entendu on avait mis en évidence ces cadres par ordre chronologique d’acquisition. D’ailleurs la première photo était la plus grande usine de raffinerie du sud du pays en 1930, première acquisition par monsieur Valentin père.    

 

 

 

     

 

- 30 -

 

                                                                             Accueil              Sommaire