Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                    

 

 

  

 

Deux semaines plus tôt : pendant la prise d’otage à L’Unions Banks de Terra-polis.

 

La femme médecin légiste s’adressa à sa voisine vêtue d’un tailleur ivoire, chaussée d’escarpins bleus ciel qui répondaient au foulard noué à son cou et à son regard pervenche, elle arborait la trentaine élégante, volontaire presque intimidante. Elle replaçait ses cheveux blonds méchés, mi-longs, coiffés naturellement ---- du moins avec suffisamment de talent pour le laisser penser……

_ Comment va Mégane, notre petite journaliste, il y a un bail que je ne l’ai pas vu.

_ Jenny, si je te dis, ce qui s’est passé, il y a quinze jours de cela, tu ne me croiras pas.

_ Alors raconte ma petite sœur, on n’a que çà à faire, avant que tous ces bandits nous mettent une balle dans la tête.

_ Voilà : ----- A la veille du week-end, le vendredi en fin d’après midi, elle me téléphone au bureau, avec une voix un peu perdue et à la fois surexcitée :

« _Il faut qu’on passe un week-end à la campagne, ma poule.

_ Oui, mais où ?

_ Je ne sais pas, on prendra la route où nous pousse le vent. Viens et je t’attends, à 17 heures.

_ D’accord à toute à l’heure. »

On a fait deux tours du périphérique, elle avait l’air absent, soudain ! Elle désigna la bretelle d’autoroute :

«  _ On sort, tourne à ta droite, prends l’Autoroute A-47, Roule, roule… 

_ Eh! Çà va, dis? Tu es loin Mégane, reste avec moi. Tu m’inquiètes!

_ Çà va, çà va ! Je suis avec toi, ma poule. »

 

 

 

 

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