En
deux temps, trois mouvements, avec son ouvre-boîte magique,
l’Inspecteur Rudy empoigna la poignée de la porte et tourna tout
doucement vers le bas, la porte s’ouvrit. Une odeur pestilentielle
envahie le couloir. _
Oh nom de nom, d’un chien de chien ! Quelle odeur et on dirait une
salle de torture ! Venez voir ! Malgré
l’odeur, tout le monde s’approcha du chambranle de la porte. _
S’il vous plaît, que personne ne rentre, cria le lieutenant Lawson.
Inspecteur Tony ! Allez ouvrir les fenêtres, Inspecteur Thomas et
Vincenzo allez ouvrir celles des autres chambres. Mlle, Lieutenant et vous
Inspecteur Rudy, venez ! Nous descendons tous au rez-de-chaussée. _
Lieutenant Kévin, j’écoute ! _
Bonjour Lieutenant ! C’est Jenny. Nous avons identifié la victime,
mais je ne peux vous en dire plus pour l’instant. Avec votre permission,
emmenez Mlle Mégane avec vous, je tiens à sa présence, Lieutenant. _
Une seconde, s’il vous plaît, Jenny… Il se retourna vers le
lieutenant Lawson… il vous faudra combien de temps, pour effectuer tous
vos prélèvements ? _
Je pense que d’ici une dizaine de minutes, l’air sera respirable, puis
l’opération va prendre une vingtaine de minutes, Lieutenant. _
Allô Jenny, nous serons à l’Institut mais pas avant 19h. Ce ne sera
pas trop tard ? _
Non Lieutenant, nous vous attendrons, à tout à l’heure !
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