Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

       

    

   

_ Inspecteur Alexander ! Clama le lieutenant, veillez à ne rien laisser traîner, fermez les portails et surtout n’oubliez-vous pas vos deux hommes de garde à l’entrée de la propriété ? Je dois m’empresser, Lieutenante Lawson et son équipe m’attendent au QG.

_ Allez y,  Lieutenant ! Je m’en charge.

 Deux heures plus tard, la lieutenante Lawson faisait les cents pas le long du couloir, les yeux rivés de temps à autres sur sa montre à quartz.

_ Ah ! Lieutenant, vous voilà !

_ Bonjour Lawson, entrez donc et installez-vous, j’en ai pour une seconde. Calé dans son fauteuil, il décrocha le combiné et fit le 22, poste interne. Allô, Francky !

_ Lieutenant !

_ Il est parti, le bleu ?

_ Non ! Il est devant son ordinateur.

_ Qu’il vienne me voir, dans un quart d’heure, s’il te plait.

_ Ok ! Lieutenant.

 Il raccrocha le combiné et s’adressa à la lieutenante Lawson qui restait éternellement imperturbable.

_ Je vous écoute !

_ Bien ! J’ai de bonnes et de moins bonnes, elle lui tendit les copies des résultats d’analyses effectués.

Nous avions terminés des analyses d’empreinte digitale, toxicologiques et ADN. 

_ Parfait ! Intervint le lieutenant, bon boulot Lawson !

_ Non ! Pas bon du tout !

_ Comment cela ? Expliquez-vous ?

_ Une trentaines ADN a été décelée. Ils sont tous différents les uns et les autres et les pluparts ne sont pas inconnus de notre base de données, à l’exception trois d’entre eux : le couple Alphonse Cross, ex-propriétaire du manoir et naturellement notre victime. Donc, un quart des habitants de Mille-Etangs furent de loin ou de près compromis à cette tuerie.

 

 

 

 

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