Un flash
illumina leur visage, mais je ne vis qu’un voile noire. Ils ne se
parlaient pas, muets comme un mort. Ils avançaient lentement vers moi. Je
criai de toute mon âme. _ M a r i e
aide-moi ! Au secours Marie ! Aucune voix ne
sortit, je continuai de crier, mais en vain. Les deux assassins
s’approchèrent de moi, comme dans un film d’horreur projeté en
ralenti. Je vis ma mort de près, je m’efforçai à nouveau de crier, à
hurler, comme une damnée. M a r i e
aide-moi ! Au secours Marie ! Et soudain, je me réveillai en
sursaut. Dans le moniteur de contrôle principal, je vois planter la
lieutenante Lawson et ses hommes devant le grand portail. _ Bonjour Mlle
Dubois, c’est la lieutenante Lawson ! Vous êtes là ? _ Oui !
Oui ! J’arrive, m’écriai-je. Voilà, la lieutenante Lawson m’a
sauvé la vie. _ C’était
passionnant ton cauchemar, Meg. Mais tu ne les as pas vu leur visage, dit
le lieutenant l’air toujours aussi sceptique. _ Certes,
Lieutenant. Mais, nous savons exactement le nombre d’assassins, ils étaient
deux et c’étaient des hommes. Et c’est d’ailleurs un autre caillou
du petit Poucet. _ Et le deuxième
flash, euh cauchemar, Meg chérie, s’impatienta Jenny. _ Ok !
Mais, si Kika nous montre ma deuxième requête, dit Mégane. Tu les
vieillis, à l’âge actuel, mais comme je disais. Juste les deux garçons
pas Lucie. _ Pourquoi ?
demanda le lieutenant. _ Parce que je
ne veux pas me voir, comment je serai dans treize ans ? _ Désolé,
Meg. C’était une gaffe, s’excusa le lieutenant. |