Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

                                                                      

      

  

Quelques pages plus loin, les festivités des Mille-Etangs : Saint-Vincent, Soirée barbecue géante, Soirée fête nationale… Sur cette dernière, on pouvait lire le mot d’excuse de monsieur  le maire : Absent pour cause, compétition de Golf à Miami, du week-end, samedi 26 juin au samedi 6 juillet 1985. Enfin, je feuilletai le paragraphe dit Carnet : Naissances, Mariages, Décès et Disparus :

Mlle Lucie Leclerc, âge 20 ans, Cottage Eden, disparut le 26 juin 1985.

Soudain, je me sentis chagriner par les concordances des dates, de l’absence du maire et la disparition de Lucie. Alors, je fourrageai dans mon sac et sortis mon téléphone portable. Je décidai de prendre les photos de la page de garde, celle de l’absence du maire et la dernière, celle de la disparation. Puis je  cherchai le petit papillon.

_ Ok, Lucie. Nous avons de quoi travailler avec le lieutenant. On s’en va, d’accord ?

Vous voyez, je pensais à vous Lieutenant.

_ Merci beaucoup, Meg, t’es un ange.

_ Et nous alors ? Clamèrent Jenny et Kika.

_ Vous également et j’adore travailler avec vous toutes, avec un sourire à trois mégas watts.

 Mégane s’éclaircit la gorge et reprit.

_ En descendant les marches de la mairie, J’étais surprise par un spectacle stupéfiant. Un vieux garçon était en train d’essayer attrapé le petit papillon. Il a vu le papillon ou juste un mime ? Me dis-je. Ce dernier s’arrêta brusquement et se mit en position de tir en ma direction, en imitant un pistolet avec son index et son majeur plié.

_ Pan ! Pan ! Cria-t-il, té – té – té mort, Si - si !

A ce moment précis, cria une vieille dame.

_ Arrête d’embêter la demoiselle, Panpan ! Puis elle se retourna vers moi. Excusez-le, Mademoiselle. Il n’est pas méchant pour un sou. C’est sa façon d’entamer une conversation avec vous. Le pauvre, il n’avait pas de chance. Il était trisomique. C’est le fils de notre pharmacien en retraite, le docteur Ludovic Robinson.

 

 

 

 - 216 

-

 

                                                                              Accueil              Sommaire